Centre d\'Appel à la Réconciliation avec Dieu

La responsabilité du croyant quant  à exercer l’autorité sur les œuvres du diable

Il y a une responsabilité pour le croyant à exercer l’autorité, le pouvoir, la force, la puissance du Seigneur, afin de le révéler au monde et de le glorifier. Il faut donc comprendre et saisir le sens de notre responsabilité et l’assumer. Car, chasser les démons, guérir les malades et accomplir miracles, signes et prodiges, n’est pas chose facultative pour l’église. Ce n’est pas un choix. Cela fait partie de la mission de l’église. C’est un ordre. C’est le désir du Seigneur. C’est sa volonté parfaite. Matthieu 8 : 7 – 8 : « Partout où vous passerez, annoncez que le règne des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, rendez purs les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Et il a donné pour cela l’autorité qu’il faut : « Jésus appela ses douze disciples et leur donna l’autorité de chasser les démons, les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité. » (Matthieu 10 : 1).

Et il nous a montré la voie : croire en lui : «vraiment, je vous l’assure : celui qui croit en moi accomplira lui-même les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes parce que je vais auprès du Père. » (Jean 14 : 12). C’est par la foi en lui que cela est rendu possible. Si nous avons reçu sa parole et si nous marchons en elle, c’est-à-dire si nous la vivons, nous ferons exactement ce qu’il a fait lui-même. Car, marcher dans sa parole fait de nous des hommes et des femmes semblables à lui. Et celui qui est comme lui, fera comme lui. Bien de gens désire accomplir les œuvres de Jésus sans toutefois vouloir être comme lui. Parce que, être comme lui implique, marcher dans sa parole, implique la mort à notre volonté-propre pour faire sa volonté. Ainsi, lui, règne désormais sur notre vie qui lui a été consacrée. Nous sommes morts à nous-même et vivons pour lui. Alors, vivant en nous, il agira à travers nous. Il exercera par nous son autorité sur toutes les œuvres du Diable non seulement dans nos vies mais aussi dans celles des autres. Et c’est ainsi que nous démontrerons le royaume de Dieu dans et par la prédication du glorieux évangile. C’est ainsi que le règne de Dieu a toujours été prêché par Jésus et par les apôtres. L’évangile était abondamment répandu avec démonstration de puissance. Et l’église primitive priait pour qu’il se manifeste des signes et des miracles : « Maintenant, seigneur, vois comme ils nous menacent, et donne à tes serviteurs la force d’annoncer ta parole avec pleine assurance. Etends ta main pour qu’ils se produisent des guérisons, des miracles au nom de ton saint serviteur Jésus. » (Actes 4 : 29 – 30). Ils furent exaucés car plus loin il est rapporté toujours dans le même passage que : « avec une grande puissance les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et la grâce de Dieu agissait avec force en eux tous. » Actes 4 : 33. «…ils parlaient avec assurance, car ils étaient confiants dans le Seigneur et celui-ci confirmait la vérité du message de sa grâce, en leur donnant d’accomplir des signes miraculeux et des prodiges » (Actes 14 : 3). C’est ainsi que l’apôtre Paul pouvait dire : « en effet, il fait de moi le serviteur de Jésus-Christ pour les non-Juifs. J’accomplis ainsi la tâche d’un prêtre en annonçant la bonne nouvelle de Dieu aux non-Juifs pour que ceux-ci deviennent une offrande agréable à Dieu, consacrée par l’Esprit-Saint. Voilà pourquoi, grâce à Jésus-Christ, je suis fier de mon travail pour Dieu. Car si j’ose parler, c’est seulement de ce que le Christ a accompli par mon moyen pour amener les non-Juifs à obéir à Dieu. Il l’a fait par mes paroles et mes actes, par sa puissance qui s’est manifesté dans les miracles et les prodiges, c’est-à-dire par la puissance de l’Esprit de Dieu. Ainsi, à partir de Jérusalem jusqu’en Illyrie, en rayonnant en tous sens, j’ai fait partout retenir le message de Christ» (Romains 15 : 15 – 19).

Comme nous pouvons le constater, tout notre service, toute manifestation de sa puissance émane de notre communion avec lui. Et notre communion avec lui émane de notre foi en sa parole, notre confiance en lui. Quant à notre foi, elle, émane de sa grâce, car avoir foi, c’est saisir la grâce de Dieu et s’y cramponnée. Et la grâce, c’est dépendre de l’œuvre accomplie par Christ à la croix pour nous. Cette manifestation parfaite de l’amour de Dieu pour l’Homme et sur la base de quoi il nous accorde tout.

Dieu s’attend donc à ce que sur cette base nous exercions l’autorité sur toutes les œuvres de l’ennemi. Nous en sommes responsables. Nous avons à appliquer la victoire de Christ sur toutes les œuvres de l’ennemi afin d’en libérer les captifs. N’est-ce pas le laxisme de l’église par rapport à cette question qui offre un terrain propice à toutes sortes d’expériences spirituelles et pratiques qui sapent les fondements même de l’évangile ?

David NIKIEMA